Image 2 mosaïque - La Fabrique de Perspectives

Mon accompagnement de psychopraticienne repose essentiellement sur deux approches que j’ai choisies en raison de leur vision humaniste et positive de la personne et de la place centrale qu’elle occupe au sein de sa thérapie.

L’analyse transactionnelle et l’approche de Palo Alto ont en effet en commun d’offrir de puissants outils pour rendre la personne qui souffre actrice du changement qu’elle souhaite pour elle, en l’aidant notamment à modifier les relations qu’elle entretient avec elle-même, les autres et le monde.

Le thérapeute, animé par la conviction que la personne dispose des ressources pour changer, l’accompagne vers l’objectif qu’elle fixe à sa thérapie, en mettant les concepts et outils propres à chacune des approches au service de l’analyse de ses difficultés, de l’émergence d’options de changements pour elle, favorables à son épanouissement.

L’analyse transactionnelle (A.T.) est à la fois une théorie de la personnalité et de son développement (qui peut aider à comprendre comment les individus sont structurés psychologiquement) et une théorie de la communication entre les personnes, qui s’intéresse aux différents messages (transactions) qu’elles échangent (et qui peut éclairer des problèmes relationnels et contribuer à leur résolution).

L’ambition de son fondateur (Eric BERNE, psychiatre américain, dans les années 50) était de mettre en place une nouvelle approche psychothérapeutique issue de la psychanalyse et des théories de la communication, pour permettre au patient d’accéder à une compréhension de son propre processus de guérison.

En tant que méthode de psychothérapie, elle offre ainsi de nombreux concepts et outils* d’analyse des interactions humaines, du développement de la personne, de ses décisions de vie et de sa manière personnelle d’être en relation (avec elle-même, les autres et le monde) et vise à améliorer la capacité de chacun à conscientiser la réalité sans les filtres du passé et ainsi à gagner en autonomie.

* Parmi lesquels par exemple, les états du moi (trois « facettes » de notre personnalité, l’Enfant, le Parent ou l’Adulte, qui coexistent chez une personne), les jeux psychologiques, la gestion des signes de reconnaissance, la structuration du temps.

L’École de Palo Alto, du nom de la ville où ses prémices ont commencé à s’élaborer en Californie dans les années 50, est une approche d’analyse et de résolution de problèmes interactionnels qui se concrétise à travers la thérapie brève systémique et stratégique.

Elle se propose d’apaiser les souffrances des personnes en modifiant leurs relations dysfonctionnelles car, selon Paul WATZLAWICK, l’un de ses fondateurs, « On ne soigne pas les personnes mais les relations », en s’intéressant à ce qu’elles mettent en place pour tenter de résoudre leur problème, qui non seulement ne le résout pas, mais souvent l’aggrave car, toujours d’après lui « Le problème, c’est la solution ».

Les praticiens de la méthode travaillent donc sur le mode de la résolution de problèmes « ici et maintenant » en tentant de briser les cercles vicieux dans lesquels sont enfermées les personnes (cercles vicieux entre elles et les autres et parfois entre elle et elle-même) comme le serait un hamster qui tourne indéfiniment dans sa roue ou comme si elles mettaient des bûches sur un feu pour l’éteindre, générant ainsi involontairement des flambées de leur problème, alors que l’inverse est visé. Ils vont donc proposer aux personnes qu’ils reçoivent en consultation des « exercices », des comportements précis, pour qu’elles arrêtent de mettre des bûches sur le feu car pour arrêter de faire quelque chose, il est souvent beaucoup plus facile de faire autre chose à la place.

Illustration de bulles colorées - La Fabrique de Perspectives
Illustration de bulles colorées - La Fabrique de Perspectives